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Paul Klee

Dialogue entre un arbre et un homme

Crayon sur papier sur carton, 20,9 x 29,7 cm

Zentrum Paul Klee, Bern, Schenkung Livia Klee

Communauté végétale

En 2019 Tobias Messmer, collaborateur scientifique à la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (BFH/HAFL) de Zollikofen, a planté ici une guilde d'arbres : avec grand soin, il a semé différents types de fleurs et d'herbes autour du tronc du pommier. Ces plantes sont censées protéger l'arbre et favoriser sa croissance. Avec l'arbre fruitier, elles forment un écosystème. Un écosystème est un ensemble formé par une communauté d'êtres vivants, plantes et animaux, en interaction avec leur environnement.

A propos de l'œuvre

Paul Klee meurt en 1940, à l'âge de 60 ans. Il consacre ses dernières années à la création de milliers de dessins. Dans de petites scènes, il dépeint la vie des humains et leur mode de cohabitation. Et il le fait souvent avec une bonne dose d'humour et de satire – pour nous tendre un miroir. Dans ce dessin, un arbre se penche vers un personnage allongé. Ainsi commence le « Dialogue entre un arbre et un homme » qui donne son titre à l'œuvre. De quoi ces deux-là peuvent-ils bien parler ? Klee montre avec humour à quel point la nature et l'homme sont étroitement liés.

Approfondissement : vivre en communauté – un écosystème

Un écosystème est un ensemble de différentes plantes et animaux vivant en communauté, en interaction avec leur environnement. Du fait de cette interaction, ils sont tous interdépendants. Un changement dans un écosystème peut avoir un impact important et modifier l'ensemble de l'écosystème. Si les abeilles d'une région disparaissent, par exemple, les plantes ou les arbres ne seront plus pollinisés, ce qui les empêchera de porter des fruits et de se reproduire. Nous, les humains, faisons également partie d'un écosystème – mais nous avons adopté de nombreuses techniques qui nous permettent de vivre le plus indépendamment possible d'un écosystème donné. Nous sommes mobiles, nous construisons des maisons ... Mais nous sommes aussi les êtres vivants qui ont le plus d'impact sur les écosystèmes, notamment avec nos émissions de CO2 ou la simple construction d'une route.