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Paul Klee

Jeu sur l'eau

Crayon sur papier sur carton, 17,9 x 27 cm

Zentrum Paul Klee, Bern

Étang

Le petit étang situé ici, en bordure du site du Zentrum Paul Klee, invite à la détente et au repos. Des roseaux poussent sur les rives. Dans l'étang s'ébattent des poissons et divers insectes qui se sentent bien au bord de l'eau et sur l'eau. Tout être vivant, toute plante a besoin d'un environnement spécifique. Ensemble, ils forment un écosystème dans lequel ils sont tous interdépendants. Observez la surface de l'eau : lorsque le vent souffle légèrement, elle se plisse. Les vaguelettes se suivent et forment des lignes ou des cercles.

A propos de l'œuvre

Paul Klee ne cesse d'être fasciné par la surface de l'eau. Il observe les rivières, les étangs, les lacs et la mer. Il s'intéresse à la manière dont les vagues modifient et façonnent la surface de l'eau, aux lignes parallèles ou aux cercles concentriques qui apparaissent … Rien n’est statique, tout est soumis à un mouvement et à un changement perpétuel. Klee ne peut représenter ce mouvement que de manière partielle. Dans des œuvres comme « Jeu sur l'eau », il s'inspire néanmoins d'une surface d'eau en mouvement. Au centre, les lignes parallèles de son dessin se transforment en vagues ou en spirales.

Approfondissement : mouvement

La nature est animée d'un mouvement perpétuel. Sans mouvement, il n'y a pas de vie, car la croissance est aussi un mouvement. Et ce qui est immobile est souvent mort ou n'a jamais été vivant. A petite échelle, il y a le mouvement des bactéries dans la terre ou même dans notre corps. A grande échelle, le mouvement de notre planète. Car son mouvement est également vital pour nous : c'est seulement ainsi que se forment les saisons et le jour et la nuit. Paul Klee était très conscient de l'importance du mouvement. C'est pourquoi il tente de le mettre en évidence dans de nombreuses œuvres : à l'aide de flèches et de monocycles, de lignes en mouvement ou de dégradés de couleurs.