Digital Guide

Paul Klee

Sans titre (Rose à cinq boutons)

Aquarelle et crayon sur papier, 13,6 x 10,7 cm

Privatbesitz Schweiz, Depositum im Zentrum Paul Klee, Bern

52765

Rosiers sauvages

Ici, nous avons planté des arbustes et des rosiers sauvages. Ce sont toutes des plantes indigènes, c'est-à-dire des plantes qui poussent à l'état sauvage dans cette région. Elles s'accordent ainsi avec toutes les autres plantes et tous les êtres vivants qui vivent ici et font partie de cet écosystème. Les roses sauvages ne sont peut-être pas aussi belles que les roses cultivées avec leurs grandes fleurs multicolores. Pourtant la beauté ne réside pas seulement dans ce qui frappe, mais souvent aussi dans ce qui passe inaperçu. 

A propos de l'œuvre

Paul Klee peint cette aquarelle à l'âge de 13 ans. C'est encore un jeune garçon, qui s’inspire d’images vues dans des calendriers ou consigne ce qu'il voit dans des carnets de croquis, lors de ses promenades et randonnées. Il essaie de reproduire la réalité le plus fidèlement possible et peint chaque détail. Dix ans plus tard, Klee comprendra que cela ne présente plus aucun intérêt pour lui. Il cherche alors un nouveau langage pictural, qui corresponde davantage à son époque.

Approfondissement : microcosme – macrocosme

Paul Klee aimait autant contempler le cosmos que les structures les plus infimes. Le microcosme, c'est le « petit » monde – tout ce que nous ne pouvons voir qu'au microscope. Le macrocosme, c'est le monde du « grand » ou le monde « entier » ; le microcosme en est une partie. De nombreuses doctrines philosophiques considèrent que le microcosme est à l'image du macrocosme. Le « grand » monde se répète dans les petites choses.